Açaì

Euterpe oleraa.
On prononce "Assaì".

Selon les zones géographiques, le palmier prend des noms différents tels que : manicole, Açazeiro, pinauu, manaka.

Baie extraordinaire à la pulpe granuleuse, dont 80% est formée par le noyau. Elle provient des très hauts palmiers présents en Amazonie.

Le palmier d’açaì pousse seulement entre l’équateur et le trentième degré de latitude nord et produit vingt-quatre kilos de fruits en moyenne chaque année.

Les fruits sont cueillis principalement entre juillet et décembre, exclusivement à la main, puis immédiatement traités parce que leurs propriétés nutritionnelles ne se conservent que pendant 24 heures.

Ces fruits ont représenté pendant des siècles un aliment fondamental pour les populations indigènes et les athlètes brésiliens ! Ce n’est que récemment que la recherche est arrivée à les classer parmi les fruits les plus nourrissants de toute la forêt amazonienne.

L’açaì possède une concentration élevée d’anthocyane : les antioxydants contenus dans le fruit violet et rouge foncé.
Le pouvoir antioxydant de l’açaì est trois fois supérieur à celui des myrtilles noires.

Riche en acides gras essentiels : oméga 3,6,9. Il contient des protéines et des sels minéraux, du fer et du phosphore. Anti-inflammatoire, il est utile pour le contrôle du cholestérol.
Pour les populations brésiliennes, c’est un véritable ingrédient de beauté, utilisé comme remède naturel pour les problèmes de peau.

Energisant et nourrissant.
Il est adapté pour l’alimentation végétalienne et, étant donné que son indice de glycémie est très bas, il s’associe à différents régimes. Il est complet du point de vue nutritionnel. Il favorise le métabolisme et est considéré un excellent complément alimentaire pour les sportifs.

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ORAC: Oxygen Radicals Absorbance Capacity.
Les études effectuées au National Institute on Aging de Baltimore en 1993, ont découvert un système valable pour vérifier la capacité totale d’absorption des peroxydes de chaque aliment.
Par la suite, différents scientifiques ont soumis à ce test des aliments de genre varié et les ont comparés. Ils ont trouvé des valeurs comprises entre 0,87 et 2641 unités ORAC. L’açaì a été analysé seulement quelques années après, enregistrant, à la surprise générale, 1027 unités ORAC : la valeur la plus élevée jamais enregistrée auparavant, excepté dans les épices et le chocolat. .
La capacité antioxydante de l’açaì est par conséquent considérée très puissante, bien que la valeur du test varie selon le type d’açaì et la période de récolte. La FDA (Food and Drug Administration) conseille de prendre quotidiennement 7000 unités.
ORAC, soit : 5 bananes, 80 g de myrtilles ou bien 6,8 g d’açaí.

“Açai, il frutto della vita” Josef Pies
“Acai: An Extraordinary Antioxidant-Rich Palm Fruit” PhD, FACN Alexander G Schauss

The legend has it:

Il y longtemps, en Amazonie, une nombreuse tribu d’indigènes subit une terrible période de famine. Avec l’arrivée de nouveaux membres dans la tribu, le manque de nourriture n’était plus supportable.
Le chef, Itaki, au nom du dieu Tupã, ordonna le sacrifice de chaque nouveau-né, tant que la population n’aurait pas été en mesure de subvenir à ses besoins en trouvant de quoi se nourrir.
A sa naissance, même la petite fille d’Iaçã, fille du chef de la tribu, fut sacrifiée : on ne fit donc aucune exception.
Iaçã pleura des journées entières, priant Tupã de mettre fin à cette condition dramatique. Une nuit, Iaçã entendit provenir de la forêt pluviale, la voix de sa fille morte qui pleurait, elle sortit en courant et pénétra dans la forêt ; elle eut l’impression de la voir assise sur le tronc d’un palmier et la prit dans ses bras. Le lendemain matin, on trouva Iaçã morte encore dans la forêt, une expression de bonheur sur les lèvres et le regard sans vie orienté vers le haut, vers les fruits du palmier : des baies bleu-violet.
Le père, s’apercevant combien ces baies étaient nourrissantes et précieuses, les fit cueillir. A partir de ce jour, aucun nouveau-né de la tribu n’a plus été sacrifié et le fruit prit le nom de Iaçã mais inversé Açaì.
Pour les indigènes aujourd’hui encore il s’appelle iça-çai, “fruit qui pleure”et c’est encore un aliment fondamental pour les populations amazoniennes.

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